Un tribunal argentin a reconnu le droit de vivre en liberté à une
femelle orang-outan vivant au zoo de Buenos Aires depuis vingt ans,
considérant l'animal comme « une personne non humaine ».
C'est une première mondiale.
C'est une première mondiale.
La chambre de cassation pénale de la capitale a décidé d'appliquer à
l'animal une ordonnance d'Habeas Corpus, c'est-à-dire le droit de ne pas
être emprisonné sans jugement.
Même s'il ne s'agit pas d'un être humain, il a été considéré que le primate pouvait avoir des sentiments et le droit à une plus grande liberté.
Même s'il ne s'agit pas d'un être humain, il a été considéré que le primate pouvait avoir des sentiments et le droit à une plus grande liberté.
C'est l'association d'avocats pour les droits des animaux (Afada) qui avait saisi le tribunal pour demander la libération de l'orang-outan (« homme des bois », en malais).
Les conséquences immédiates du jugement n'étaient pas encore connues
lundi, mais les experts estiment que l'animal ne connaît pas son habitat
naturel et ne pourrait pas y survivre.
D'autant que : Sandra est un orang-outan née en Allemagne dans le zoo
de Rostock, il y a 29 ans, qui a vécu toute sa vie en captivité.
Voir aussi:
— Revue semestrielle du droit animalier
— Les animaux sont-ils des sujets de conscience ?
(avec Étienne Klein et Florence Burgat)
— Le site de Florence Burgat
À lire : « Le Bonobo, Dieu et nous / A la recherche de l’humanisme chez les primates » de Frans De Waal. Editions Les liens qui libèrent - 2013
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